Nos volets d’informations

Protocole recommandé pour la première année de votre chiot

VACCINATION

Bien que le calendrier puisse varier, il est important que les chiots reçoivent les vaccins de base. Voici comment planifier son calendrier de vaccination. Votre chiot doit recevoir 3 séries de vaccins lors de sa première année, soit :

• Entre 6 et 8 semaines d’âge: vaccins de base (Distemper, Hepatite, Parvovirus, Parenfluenza)
• Un mois plus tard (12 semaines): vaccins de DHPP et Leptospirose
• Un mois plus tard (16 semaines): vaccins de DHPP, Leptospirose et Rage. Au besoin ceux qui iront en cours d’obéissance ou en pension recevront le vaccin de Bordetella (toux de chenil).

Nous revaccinerons un an plus tard pour la DHPP, la Leptospirose, la Rage et le Bordetella.  Ensuite les vaccins de DHPP et la Rage seront donnés aux 3 ans alors que le vaccin de la Leptospirose et le Bordetella seront donnés annuellement lors de son examen de santé

VERMIFUGATION

Lors de son premier examen, le vétérinaire vous remettra un vermifuge qui traite la majorité des parasites intestinaux. Vous aurez à le répéter 2 semaines plus tard. Par la suite, il est fortement recommandé de vermifuger votre animal une fois par mois jusqu’à l’âge de 6 mois puis 1 à 4 fois par année selon les recommandations de votre vétérinaire.

STÉRILISATION

Selon les nouvelles études, attendre entre 8 et 12 mois pour faire stériliser votre animal permettrait de réduire les risques d’incontinence urinaire et le développement de certains cancers chez les chiens de grandes races. Et pour les petites races éviter les dents de bébés retenues. Votre vétérinaire vous aidera à décider à quel âge faire stériliser votre animal selon la race, la grandeur et votre mode de vie.

PRÉVENTION DES VERS DU COEUR, DES TIQUES ET DES PUCES

La période de dépistage commence au premier avril jusqu’à la fin mai. Nous vous recommandons le test de dépistage aux 2 ans afin de s’assurer que le traitement prescrit annuellement a bien été absorbé et a été efficace chez votre chien. Nous vérifions aussi avec ce  test si votre animal n’a pas été infecté par la bactérie Borrelia burgdorferi qui cause la maladie de Lyme, une maladie qui est de plus en plus présente dans notre région. Suite au test, nous vous recommanderons une prévention adéquate selon les besoins de votre animal.

Protocole pour la première année de votre chaton

VACCINATION

Bien que le calendrier puisse varier, il est important que votre chaton reçoive les vaccins de base. Voici comment planifier son calendrier de vaccination. Il doit recevoir 2 séries de vaccins lors de sa première année, soit:

• Entre 6 et 8 semaines d’âge : vaccins de base (panleucopénie, rhinitrachéite, calicivirus). Si votre chat va à l’extérieur, nous recommanderons aussi le vaccin contre la leucémie féline.
• Un mois plus tard, vers 12 semaines, nous répéterons le vaccin de base, celui de la leucémie et administrerons le vaccin contre la rage.
• Un rappel de tous ces vaccins sera donné dans un an. Par la suite, certains vaccins pourront être donnés aux 3 ans.

VERMIFUGATION

Lors de son premier examen, le vétérinaire vous remettra un vermifuge qui traite la majorité des parasites intestinaux. Vous aurez à le répéter 2 semaines plus tard. Par la suite, il est fortement recommandé de vermifuger votre animal 1 à 4 fois par année selon les risques de contamination et les recommandations de votre vétérinaire.

STÉRILISATION

La stérilisation peut être faite dès l’âge de 5 mois.

PRÉVENTION DES PUCES

Plusieurs traitements préventifs sont disponibles. Informez-vous pour savoir lequel serait le plus approprié pour votre animal. La prévention s’échelonne de juin à novembre.

Cette pratique est désormais interdite. Il existe plusieurs solutions pour bien vivre avec les griffes de son animal.

Les raisons de faire leurs griffes:

• Les USER
• Étirer leur colonne
• Faire du marquage

Il existe trois  méthodes afin d’éviter que les chats fassent leurs griffes sur nos biens.

 1- UN BON GRIFFOIR

• Hauteur: Le poteau doit être assez haut pour que votre chat puisse s’allonger de tout son long pour étirer sa colonne vertébrale.
• Matériel: Le poteau doit être recouvert d’un matériel présentant une texture que votre chat aime, comme du tapis, du cordage, du carton et du bois. Faites-lui découvrir les joies d’y planter ses griffes en jouant avec un jouet sur le griffoir ou en y mettant un peu d’herbe à chat.
• Emplacement: un endroit visible, comme l’entrée d’une pièce pour montrer que c’est son territoire (par exemple sur le côté d’un divan à l’entrée du salon).
• Stabilité: Le poteau doit être aussi stable qu’un arbre. N.B : Les chats sont plus attirés par les lignes verticales qui imitent les lignes des arbres, c’est pour cette raison qu’il sont souvent attirés par les cadres de portes en bois.

N.B.: Si un chat a déjà endommagé une structure de bois ou un tissu avec ses griffes, la simple vue des stries verticales faites par ses griffes le portera à recommencer. Il faut donc faire disparaître tout dommage apparent.

2- LES SOFT PAWS

Une alternative très intéressante au dégriffage est la pose de couvre-griffes tels que des Soft Paws. Ces couvre-griffes sont facilement applicables et couvrent le pointue de la griffe. Ils protègent donc tous vos biens sans problèmes et évitent une grosse chirurgie.

3- LA TAILLE DE GRIFFES

Chacune des deux options précédentes doit être accompagnée d’une taille de griffe régulière pour réduire les griffades indésirables et les problèmes de griffe incarnée.

Aide à diminuer plusieurs comportements désagréables:

• Les fugues et le vagabondage :

Les pulsions sexuelles étant supprimées, la recherche d’un partenaire ne sera plus une priorité pour votre animal. Il y aura donc réduction de fugue impromptues, du vagabondage, des risques d’accidents et du danger de contracter des maladies contagieuses ou d’autres transmises sexuellement.

• Le marquage du territoire :

Puisque votre animal n’est plus actif sexuellement, il ressentira moins le besoin de marquer son territoire. De plus, l’odeur de l’urine d’un chat fertile est souvent intolérable comparativement à celle d’un mâle stérilisé.

• L’agressivité et les risques de bagarres :

Puisque votre animal ressentira moins le besoin de défendre son territoire, le nombre et l’intensité des bagarres diminueront dans la majorité des cas.

Réduction de certains problèmes de santé :

Des études ont démontré que les chiennes et les chattes fertiles présentent un risque accru de développer des tumeurs des glandes mammaires (équivalentes au cancer du sein chez l’humain) et des infections utérines pouvant mettre leur vie en danger en vieillissant.   De leur côté, les chiens mâles non stérilisés peuvent être atteints de tumeurs testiculaires ou d’hyperplasie prostatique (augmentation de la prostate, causant parfois de la constipation et de l’incontinence).

Les signes de chaleurs et les saignements chez les femelles :

Il n’y aura pas de période de chaleurs chez les chattes ou les chiennes stérilisées. Donc, aucun saignement ou miaulement désagréable au beau milieu de la nuit ne vous incommodera! Les écoulements vaginaux sanguinolents durent 2 à 3 semaines chez les chiennes fertiles et se manifestent en moyenne 2 fois par année. Chez les chattes, les chaleurs durent une dizaine de jours et se présentent toutes les 2 ou 3 semaines, et ce, tant que la chatte ne sera pas accouplée durant la saison de chaleurs qui peut durer 2 mois.

Il est maintenant possible d’assurer nos animaux domestiques afin de leur offrir les soins dont ils auront éventuellement besoin et éviter les honoraires vétérinaires imprévus.

Les animaux sont aussi des membres de la famille. Nous savons combien il est déchirant de devoir abandonner ou faire euthanasier notre animal faute de budget pour le soigner. 

Selon les statistiques, votre animal a 1 chance sur 3 d’avoir besoin de voir un vétérinaire en urgence au courant d’une année pour un accident ou tout problème de santé.

La technologie vétérinaire a beaucoup évoluée au cours des dernières années; appareil de radiologie numérique, échographie, analyseur sanguin sophistiqué sur place avec résultats en quelques minutes, radiographie dentaire, appareils de dentisterie, moniteur de surveillance en chirurgie, médication spécifique pour les animaux, etc. Mais malheureusement tout ça a un coût. Tous ces appareils coûtent chers et le personnel doit être de plus en plus qualifié.

Vous vous demandé quand doit-on souscrire à une assurance? Le plus tôt possible. Dès l’adoption de votre animal. Cela vous permettra de payer une cotisation moins élevée et d’avoir l’embarras du choix de compagnie d’assurance.

En souscrivant à une assurance vous vous garantissez la paix d’esprit de pouvoir offrir à votre compagnon les meilleurs soins de santé. 

Qu’est-ce que le diabète?

La digestion des aliments permet d’accéder aux différents nutriments présents dans la nourriture. Parmi ces nutriments, on retrouve les sucres, dont le glucose. Le glucose est un sucre très sollicité pour la production de l’énergie, qui est ensuite utilisée par les cellules du corps. L’insuline est l’hormone qui permet aux cellules d’absorber le glucose.

Chez le chat, le diabète le plus souvent rencontré est le diabète de Type 2. Ce type de diabète correspond à une incapacité à utiliser l’insuline produite par le corps.

Chez un animal atteint de cette maladie, le manque d’insuline accessible réduit la capacité d’absorption du glucose par les cellules, laissant une partie du glucose dans le sang. À long terme, on note donc une augmentation du glucose sanguin de l’animal, appelée hyperglycémie.

Environ 1 chat sur 400 est atteint de diabète.

Prédispositions

Les facteurs prédisposants au diabète chez le chat sont : l’âge, l’obésité, la génétique, une maladie sévère au niveau du pancréas et la prise de certains médicaments.

Diagnostic

Les signes cliniques suivants sont souvent rencontrés chez les animaux diabétiques :

• L’animal boit plus fréquemment et en plus grande quantité (polydipsie).
• L’animal urine plus fréquemment et en plus grande quantité (polyurie), peut se manifester par des besoins hors de la litière.
• L’animal a un appétit augmenté (polyphagie).
• L’animal perd du poids, malgré un appétit plus important.
• L’animal a une baisse d’énergie.
• L’animal a un poil terne ou sec.
• L’animal a une démarche anormale aux membres postérieurs (plantigrade).

Bien que ces signes cliniques puissent être des indicateurs de la présence du diabète, le diagnostic définitif sera établi par un bilan sanguin. Une valeur élevée de glucose sanguin peut également être appuyée par la présence de glucose dans l’urine. Une urologie peut donc faire partie des tests diagnostiques à envisager.

 

Traitement

Comme le diabète est une maladie rarement curable chez le chat, le traitement vise à contrôler la glycémie, à l’aide d’injections d’insuline. Les injections sont administrées matin et soir, idéalement à 12 heures d’intervalle et obligatoirement accompagnées d’un repas.

Lors de l’établissement du traitement d’insuline, la dose d’insuline administrée peut être modifiée par le vétérinaire et des contrôles de glycémie seront nécessaires afin d’évaluer la fluctuation du glucose sanguin chez votre animal, ainsi que sa réponse au traitement.

Conservation de l’insuline

L’insuline est une substance fragile, elle doit donc être conservée au réfrigérateur de façon rigoureuse. Il ne faut cependant jamais congeler l’insuline. Veillez à ce que la bouteille d’insuline soit entreposée en position verticale.

Technique d’injections sous-cutanées

 

Étape 1 : Mélangez l’insuline en retournant délicatement le flacon une dizaine de fois. La suspension d’insuline doit avoir un aspect blanc et opaque et aucun dépôt ne doit être visible.

 

Étape 2 : Tenez le flacon à l’envers dans une main, et piquez l’aiguille dans le caoutchouc du flacon en tenant la seringue dans votre autre main.

Tout en maintenant le flacon et la seringue dans une seule main, venez tirer sur le piston de la seringue en prélevant un peu plus que la dose prescrite par votre vétérinaire.

 

Étape 3 : Retirez la seringue du flacon et maintenez la dirigée vers le haut. Tapotez délicatement sur la seringue pour faire remonter toutes les bulles d’air vers le haut de la seringue, puis poussez tout doucement le piston pour évacuer les bulles d’air et faire couler un peu de produit jusqu’à ce que la graduation indique la dose prescrite par votre vétérinaire.

 

Étape 4 : Relevez délicatement un pli de peau et créer un petit creux avec votre index.

Le choix de la zone d’injection dépend des recommandations de votre vétérinaire, de la tolérance de votre chat, de votre aisance, de la quantité de peau (cou, flanc, aine, dos).

Étape 5 : Piquez délicatement l’aiguille dans le creux formé, de manière parallèle au corps.

Une fois l’aiguille introduite sous la peau, poussez le piston jusqu’à injecter toute la dose prescrite.

On termine ensuite par une petite récompense sous forme d’un jeu, de grosses caresses ou d’une petite friandise, cela aidera votre compagnon à associer ce moment avec quelque chose d’agréable.

 Situations d’urgence

Chez un patient diabétique certains signes cliniques peuvent être observés lors d’un mauvais contrôle de la glycémie sanguine. Contactez immédiatement votre vétérinaire si vous notez un ou plusieurs des signes cliniques suivants :

• L’animal a une réduction ou une perte d’appétit.
• L’animal a une soif excessive pendant plusieurs jours.
• L’animal urine de façon excessive.
• L’animal présente des signes de faiblesse ou est amorphe.
• L’animal a des vomissements, de la diarrhée ou de la constipation.

Hypoglycémie

L’hypoglycémie, soit un faible taux de glucose sanguin, est une complication possible lors du traitement du diabète. Comme il s’agit d’une complication sérieuse et potentiellement dangereuse pour l’animal, il est important de savoir en reconnaître les signes. Si vous notez l’un des signes suivants, n’administrez pas l’insuline à votre animal et contacter votre vétérinaire le plus rapidement possible :

• L’animal ne s’alimente pas.
• L’animal est amorphe ou peu réactif.
• L’animal présente des tremblements ou des frissons.
• L’animal a des pertes d’équilibre.
• L’animal a des convulsions.
• L’animal est en perte de conscience (coma).

Que faire?

Si votre animal présente un ou plusieurs signes d’hypoglycémie, voici la marche à suivre :

• Donner immédiatement de la nourriture.
• Si votre animal refuse de manger, appliquer sur les gencives et sous la langue une solution riche en sucre, soit du sirop de maïs ou du miel.
• Contacter votre vétérinaire dès que possible.
• Prenez une valeur de glycémie, si vous êtes en mesure de le faire à la maison.
• Si l’état de votre animal s’aggrave ou que vous n’êtes pas certain de son confort, dirigez-vous au centre d’urgence vétérinaire le plus près (Centre DMV Blainville ou Centre Vétérinaire Laval).

Problèmes de santé secondaires au diabète

Les chats atteints de diabète sont plus sujets à développer une faiblesse au niveau des membres postérieurs. Ils peuvent également développer une démarche plantigrade, c’est-à-dire qu’ils marchent avec les pattes arrière à plat.

Ils peuvent également être plus sensibles à la contraction d’infections diverses, telles que les infections cutanées ou les infections urinaires. En effet, l’hyperglycémie peut entraîner une baisse d’efficacité des cellules immunitaires et la présence accrue de sucres dans l’organisme peut favoriser la prolifération des bactéries.

L’acidocétose diabétique est une complication grave pouvant également survenir chez les animaux diabétiques non-traités. Elle est le résultat d’une hyperglycémie prolongée amenant une accumulation de corps cétoniques dans l’organisme. Cette condition nécessite souvent une hospitalisation ou des soins prolongés. Elle peut entraîner la mort si elle n’est pas traitée.

Il est important de rester à l’affut des changements pouvant survenir chez votre animal et d’en discuter avec votre vétérinaire au besoin.

Établissement de la routine

Chez les animaux diabétiques, l’encadrement de l’environnement et l’établissement d’une routine sont primordiaux. La routine passe par des injections d’insuline à des heures fixes, des portions alimentaires contrôlées, une nourriture adaptée & un exercice constant.

Alimentation

L’alimentation est un facteur très important dans la gestion du diabète. Une diète riche en protéines et réduite en glucides est recommandée chez les chats diabétiques. La nourriture sèche est généralement plus riche en glucides, car ces derniers se retrouvent plus abondamment dans les farines et fécules qui sont nécessaires à leur production. Les formules en conserve sont donc priorisées, car elles sont plus faibles en glucides. Il est également préférable de nourrir votre animal à des heures fixes.

Si votre chat est en surplus de poids, la perte de poids et le maintien d’un poids santé peuvent avoir un impact très positif sur le contrôle du diabète. En effet, la sensibilité de l’insuline diminue de 30% pour chaque kilogramme en excès. Des portions quotidiennes fixes et calculées en fonction du poids santé de votre animal sont fondamentales. N’hésitez pas à discuter de l’alimentation de votre animal avec votre vétérinaire.

Exercice

L’activité physique fait également partie d’une routine saine. Les chats étant reconnus pour être des grands paresseux, il faut parfois faire preuve de plus de créativité pour établir une routine d’exercice leur étant adaptée. Il est possible d’utiliser des jouets à lancer, des casse-têtes alimentaires ou des balles pour ralentir l’ingestion de la nourriture.

Rémission

Dans certains cas, les chats diabétiques peuvent entrer en rémission, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus besoin d’injections d’insuline. Ces animaux sont souvent des cas diagnostiqués précocement, traités de façon rigoureuse à l’aide d’insuline et d’une diète thérapeutique et présentant un poids santé. Il est toutefois important de noter que chez certains de ces chats, le diabète peut récidiver par la suite.

Suivi de la glycémie

Une fois la routine de traitement bien établie, il est important de maintenir des suivis constants afin de s’assurer que la quantité d’insuline utilisée est adéquate et sécuritaire.

Plusieurs moyens peuvent être employés afin de surveiller l’évolution du diabète. Entre autres, les signes cliniques, le poids de l’animal, le glucose sanguin et urinaire et la fructosamine. Ces moyens peuvent être complémentaires et seront adaptés selon le patient et sa situation.

Fructosamine

La fructosamine est une protéine qui s’attache au glucose en surplus dans le sang. Le test de fructosamine est un test sanguin qui permet d’évaluer la quantité moyenne de glucose présent dans le sang dans les 2 à 3 semaines précédentes.

Comme la valeur du glucose sanguin peut être affectée à la hausse par certains facteurs, tels qu’un repas ou le stress, la valeur de fructosamine permet de vérifier si une hyperglycémie est persistante ou simplement transitoire.

Glucose sanguin

La méthode la plus répandue pour évaluer l’évolution de la glycémie d’un patient est la prise du glucose sanguin. La procédure idéale consiste à effectuer une courbe de glycémie, c’est-à-dire de mesurer la glycémie à plusieurs reprises au cours d’une période de 24 heures.

Si la prise du glucose sanguin peut être réalisée à la maison à l’aide d’un glucomètre, cela permet de réduire le stress lié aux visites fréquentes et à réduire également les coûts associés aux visites. Il est recommandé d’utiliser un glucomètre vétérinaire, soit l’Alphatrack3, car les glucomètres humains présentent des calibrations différentes.

Prise de glycémie

Étape 1 : Rassembler tout le matériel nécessaire, soit le glucomètre Alphatrack3, les bandelettes de test, une aiguille ou une lancette, une gaze médicale et de la vaseline (permet d’aider à la formation d’une gouttelette de sang).

Étape 2 : Choisir un site de prélèvement parmi les suivants :

veine marginale de l’oreille

ou le coussinet

Étape 3 : Piquez délicatement la zone de prélèvement, à l’aide d’une aiguille ou d’une lancette. Une petite goutte de sang devrait apparaître.

Étape 4 : Saisissez le glucomètre, dans lequel une bandelette a été préalablement insérée, et placer la ligne noire sur la bandelette vis-à-vis la goutte de sang, afin de la prélever. Lorsque vous entenderez un son, cela signifie que vous avez suffisament de sang.

Étape 5 : Après 5 secondes, le résultat de glucose sanguin de votre animal devrait apparaître sur l’écran du glucomètre.

Courbe de glycémie

La courbe de glycémie est généralement réalisée 7 à 10 jours après un changement de dosage d’insuline, aux 3 à 6 mois chez un animal contrôlé ou dès que l’on suspecte des changements dans l’état de l’animal.

La première glycémie est réalisée le matin, avant l’administration de nourriture ou d’insuline. L’animal est ensuite nourri et l’insuline est administrée. La glycémie est ensuite reprise toutes les 2 à 4 heures au cours de la journée. La dernière valeur est prise juste avant l’injection d’insuline du soir. Les données sont ensuite transmises au vétérinaire.

Voici l’apparence d’une courbe de glycémie normale chez le chat :

Il est également possible d’évaluer le glucose sanguin à l’aide d’un seul échantillon de sang, qui sera prélevé au moment du nadir de la glycémie, c’est-à-dire le moment de la journée où la concentration est la plus faible, qui est généralement 4 à 6 heures après l’injection d’insuline. Cependant, cette méthode présente des limitations, puisqu’elle n’est pas représentative de l’ensemble de la situation.

Qu’est-ce que le diabète?

La digestion des aliments permet d’accéder aux différents nutriments présents dans la nourriture. Parmi ces nutriments, on retrouve les sucres, dont le glucose. Le glucose est un sucre très sollicité pour la production de l’énergie, qui est ensuite utilisée par les cellules du corps. L’insuline est l’hormone qui permet aux cellules d’absorber le glucose.

Chez le chien, le diabète le plus souvent rencontré est le diabète de Type 1. Ce type de diabète correspond à un manque d’insuline dans l’organisme, causé par une mauvaise production d’insuline par le pancréas.

Chez un animal atteint de cette maladie, le manque d’insuline accessible réduit la capacité d’absorption du glucose par les cellules, laissant une partie du glucose dans le sang. À long terme, on note donc une augmentation du glucose sanguin de l’animal, appelée hyperglycémie.

Environ 1 chien sur 100 est atteint de diabète.

Prédispositions

Les facteurs prédisposants au diabète chez le chien sont : l’âge, l’obésité, la fertilité chez les femelles, la génétique, une maladie sévère au niveau du pancréas et la prise de certains médicaments.

Diagnostique

Les signes cliniques suivants sont souvent rencontrés chez les animaux diabétiques :

▪ L’animal boit plus fréquemment et en plus grande quantité (polydipsie).

▪ L’animal urine plus fréquemment et en plus grande quantité (polyurie), peut se manifester par des besoins dans la maison.

▪ L’animal a un appétit augmenté (polyphagie).

▪ L’animal perd du poids, malgré un appétit plus important.

▪ L’animal a une baisse d’énergie.

Bien que ces signes cliniques puissent être des indicateurs de la présence du diabète, le diagnostic définitif sera établi par un bilan sanguin. Une valeur élevée de glucose sanguin peut également être appuyée par la présence de glucose dans l’urine. Une urologie peut donc faire partie des tests diagnostiques à envisager.

 Traitement

Le diabète n’est pas une maladie curable. Le traitement vise à contrôler la glycémie, à l’aide d’injections d’insuline. Les injections sont administrées matin et soir, idéalement à 12 heures d’intervalle et obligatoirement accompagnées d’un repas.

Lors de l’établissement du traitement d’insuline, la dose d’insuline administrée peut être modifiée par le vétérinaire et des contrôles de glycémie seront nécessaires afin d’évaluer la fluctuation du glucose sanguin chez votre animal, ainsi que sa réponse au traitement.

Conservation de l’insuline

L’insuline est une substance fragile, elle doit donc être conservée au réfrigérateur de façon rigoureuse. Il ne faut cependant jamais congeler l’insuline. Veillez à ce que la bouteille d’insuline soit entreposée en position verticale.

Technique d’injections sous-cutanées

 Étape 1 : Mélangez l’insuline en retournant délicatement le flacon une dizaine de fois. La suspension d’insuline doit avoir un aspect blanc et opaque et aucun dépôt ne doit être visible.

 Étape 2 : Tenez le flacon à l’envers dans une main, et piquez l’aiguille dans le caoutchouc du flacon en tenant la seringue dans votre autre main.

Tout en maintenant le flacon et la seringue dans une seule main, venez tirer sur le piston de la seringue en prélevant un peu plus que la dose prescrite par votre vétérinaire.

 Étape 3 : Retirez la seringue du flacon et maintenez la dirigée vers le haut.

Tapotez délicatement sur la seringue pour faire remonter toutes les bulles d’air vers le haut, puis poussez tout doucement le piston pour évacuer les bulles d’air et faire couler un peu de produit jusqu’à ce que la graduation indique la dose prescrite par votre vétérinaire.

 Étape 4 : Relevez délicatement un pli de peau et créer un petit creux avec votre index.

Le choix de la zone d’injection dépend des recommandations de votre vétérinaire, de la tolérance de votre chien, de votre aisance, de la quantité de peau (cou, flanc, aine, dos).

 Étape 5 : Piquez délicatement l’aiguille dans le creux formé, de manière parallèle au corps.

Une fois l’aiguille introduite sous la peau, poussez le piston jusqu’à injecter toute la dose prescrite.

 On termine ensuite par une petite récompense sous forme d’un jeu, de grosses caresses ou d’une petite friandise, cela aidera votre compagnon à associer ce moment avec quelque chose d’agréable.

Situations d’urgence

Chez un patient diabétique certains signes cliniques peuvent être observés lors d’un mauvais contrôle de la glycémie sanguine. Contactez immédiatement votre vétérinaire si vous notez un ou plusieurs des signes cliniques suivants :

▪ L’animal a une réduction ou une perte d’appétit.

▪ L’animal a une soif excessive pendant plusieurs jours.

▪ L’animal urine de façon excessive.

▪ L’animal présente des signes de faiblesse ou est amorphe.

▪ L’animal a des vomissements, de la diarrhée ou de la constipation.

Hypoglycémie

L’hypoglycémie, soit un faible taux de glucose sanguin, est une complication possible lors du traitement du diabète. Comme il s’agit d’une complication sérieuse et potentiellement dangereuse pour l’animal, il est important de savoir en reconnaître les signes. Si vous notez l’un des signes suivants, n’administrez pas l’insuline à votre animal et contacter votre vétérinaire le plus rapidement possible :

▪ L’animal ne s’alimente pas.

▪ L’animal est amorphe ou peu réactif.

▪ L’animal présente des tremblements ou des frissons.

▪ L’animal a des pertes d’équilibre.

▪ L’animal a des convulsions.

▪ L’animal est en perte de conscience (coma).

Que faire?

Si votre animal présente un ou plusieurs signes d’hypoglycémie, voici la marche à suivre :

▪ Donner immédiatement de la nourriture.

▪ Si votre animal refuse de manger, appliquer sur les gencives et sous la langue une solution riche en sucre, soit du sirop de maïs ou du miel.

▪ Contacter votre vétérinaire dès que possible.

▪ Prenez une valeur de glycémie, si vous êtes en mesure de le faire à la maison.

▪ Si l’état de votre animal s’aggrave ou que vous n’êtes pas certain de son confort, dirigez-vous au centre d’urgence vétérinaire le plus près (Centre DMV Blainville ou Centre Vétérinaire Laval).

Problèmes de santé secondaires au diabète

Les chiens atteints de diabète sont plus sujets à développer des cataractes. Environ 80% des chiens développeront des cataractes dans les 2 premières années, même si leur diabète est bien contrôlé.

Ils peuvent également être plus sensibles à la contraction d’infections diverses, telles que les infections cutanées ou les infections urinaires. En effet, l’hyperglycémie peut entraîner une baisse d’efficacité des cellules immunitaires et la présence accrue de sucres dans l’organisme peut favoriser la prolifération des bactéries.

L’acidocétose diabétique est une complication grave pouvant également survenir chez les animaux diabétiques non-traités. Elle est le résultat d’une hyperglycémie prolongée amenant une accumulation de corps cétoniques dans l’organisme. Cette condition nécessite souvent une hospitalisation ou des soins prolongés. Elle peut entraîner la mort si elle n’est pas traitée.

Il est important de rester à l’affut des changements pouvant survenir chez votre animal et d’en discuter avec votre vétérinaire au besoin.

 Établissement de la routine

Chez les animaux diabétiques, l’encadrement de l’environnement et l’établissement d’une routine sont primordiaux. La routine passe par des injections d’insuline à des heures fixes, des portions alimentaires contrôlées, une nourriture adaptée & un exercice constant.

Alimentation

L’alimentation est un facteur très important dans la gestion du diabète. Une diète riche en fibres, réduite en matières grasses et priorisant les glucides complexes est recommandée chez les chiens diabétiques. Il est également préférable de nourrir votre animal à des heures fixes.

Si votre chien est en surplus de poids, la perte de poids et le maintien d’un poids santé peuvent avoir un impact très positif sur le contrôle du diabète. En effet, la sensibilité de l’insuline diminue de 30% pour chaque kilogramme en excès. Des portions quotidiennes fixes et calculées en fonction du poids santé de votre animal sont fondamentales. N’hésitez pas à discuter de l’alimentation de votre animal avec votre vétérinaire.

Exercice

L’activité physique fait également partie d’une routine saine. Que ce soit par la marche, la natation, les jouets ou les jeux interactifs (casse-têtes alimentaires, tapis de léchage, bols ralentisseurs), il est important d’établir une routine d’exercice adaptée aux capacités de votre animal.

 Suivi de la glycémie

Une fois la routine de traitement bien établie, il est important de maintenir des suivis constants afin de s’assurer que la quantité d’insuline utilisée est adéquate et sécuritaire.

Plusieurs moyens peuvent être employés afin de surveiller l’évolution du diabète. Entre autres, les signes cliniques, le poids de l’animal, le glucose sanguin et urinaire et la fructosamine. Ces moyens peuvent être complémentaires et seront adaptés selon le patient et sa situation.

Fructosamine

La fructosamine est une protéine qui s’attache au glucose en surplus dans le sang. Le test de fructosamine est un test sanguin qui permet d’évaluer la quantité moyenne de glucose présent dans le sang dans les 2 à 3 semaines précédentes.

Comme la valeur du glucose sanguin peut être affectée à la hausse par certains facteurs, tels qu’un repas ou le stress, la valeur de fructosamine permet de vérifier si une hyperglycémie est persistante ou simplement transitoire.

Glucose sanguin

La méthode la plus répandue pour évaluer l’évolution de la glycémie d’un patient est la prise du glucose sanguin. La procédure idéale consiste à effectuer une courbe de glycémie, c’est-à-dire de mesurer la glycémie à plusieurs reprises au cours d’une période de 24 heures.

Si la prise du glucose sanguin peut être réalisée à la maison à l’aide d’un glucomètre, cela permet de réduire le stress lié aux visites fréquentes et à réduire également les coûts associés aux visites. Il est recommandé d’utiliser un glucomètre vétérinaire, soit l’Alphatrack3, car les glucomètres humains présentent des calibrations différentes.

Prise de glycémie

Étape 1 : Rassembler tout le matériel nécessaire, soit le glucomètre Alphatrack3, les bandelettes de test, une aiguille ou une lancette, une gaze médicale et de la vaseline (permet d’aider à la formation d’une gouttelette de sang).

Étape 2 : Choisir un site de prélèvement parmi les suivants :

veine marginale de l’oreille

 

 coussinet

 Callus du coude

Intérieur de la lèvre

Étape 3 : Piquez délicatement la zone de prélèvement, à l’aide d’une aiguille ou d’une lancette. Une petite goutte de sang devrait apparaître.

Étape 4 : Saisissez le glucomètre, dans lequel une bandelette a été préalablement insérée, et placer la ligne noire sur la bandelette vis-à-vis la goutte de sang, afin de la prélever. Lorsque vous entenderez un son, cela signifie que vous avez suffisament de sang.

Étape 5 : Après 5 secondes, le résultat de glucose sanguin de votre animal devrait apparaître sur l’écran du glucomètre.

Courbe de glycémie

La courbe de glycémie est généralement réalisée 7 à 10 jours après un changement de dosage d’insuline, aux 3 à 6 mois chez un animal contrôlé ou dès que l’on suspecte des changements dans l’état de l’animal.

La première glycémie est réalisée le matin, avant l’administration de nourriture ou d’insuline. L’animal est ensuite nourri et l’insuline est administrée. La glycémie est ensuite reprise toutes les 2 à 4 heures au cours de la journée. La dernière valeur est prise juste avant l’injection d’insuline du soir. Les données sont ensuite transmises au vétérinaire.

Voici l’apparence d’une courbe de glycémie normale chez le chien :

 

Il est également possible d’évaluer le glucose sanguin à l’aide d’un seul échantillon de sang, qui sera prélevé au moment du nadir de la glycémie, c’est-à-dire le moment de la journée où la concentration est la plus faible, qui est généralement 4 à 6 heures après l’injection d’insuline. Cependant, cette méthode présente des limitations, puisqu’elle n’est pas représentative de l’ensemble de la situation.